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HBACHOU
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Les petits morceaux d'ambre, qu'ils proviennent de déchets de taille ou de très petits morceaux naturels, peuvent être agglomérés sous pression, une fois amollis à 160 °C. Mise au point en 1880, en Prusse, cette technique conduit à l'ambre pressé, dans lequel s'observent facilement les reliquats des morceaux originels, souvent plus foncés que leur pourtour, entourés de masses d'ambre fondu solidifiées. La poussière d'ambre et les très petits morceaux peuvent être totalement fondus et moulés (notamment en fume-cigarette) ; cette production est l'ambre fondu. Initialement nommées ambroïdes, ces fabrications étaient alors considérées comme des imitations par les autorités allemandes.
La nomenclature actuelle prête à confusion : en effet, l'ambre naturel provient directement des gisements et n'a été travaillé que pour la bijouterie, alors que l'ambre fondu et l'ambre pressé sont le plus souvent désignés sous le nom d'ambre véritable (et même uniquement sous ce nom en Allemagne : echter Bernstein). De l'ambre opaque (osseux) est maintenant rendu transparent par traitement à la chaleur sous pression : selon les conditions de traitement, il est parfaitement translucide et pur, ou peut contenir quelques éclats en nénuphars. Avec des ajouts chimiques, il est coloré lors du traitement. Un extrait de racine de certains arbres, mélangé à un peu d'ambre peut, par ce procédé, donner une matière dont les caractéristiques sont identiques à celle de l'ambre. Cet « ambre synthétique » ne peut guère être mis en évidence que par spectrométrie infrarouge.
GISEMENTS D'AMBRE
En dehors de l'Afrique et de l'Antarctique, tous les continents recèlent de l'ambre qui date de toutes les époques géologiques, depuis le Carbonifère : certains fossiles de cordaïtes et cycadophytes contiennent de très petites quantités de résine ambrée, bien entendu alors non insectifère. La quasi-totalité de l'ambre actuellement commercialisé provient de la Baltique, où il est d'âge oligomiocène (de 35 millions à 50 millions d'années), et de République dominicaine où il est d'âge oligocène à éocène (de 25 millions à 35 millions d'années). Toutefois, d'autres provenances peuvent avoir un intérêt historique ou géologique.
Liban
De couleur jaune clair à rouge-grenat, voire noire, le plus ancien ambre fossilifère, du Crétacé inférieur (125 millions d'années), probablement connu et commercialisé par les Phéniciens, n'a été retrouvé que vers 1830. Les insectes, telles des variétés de moustiques (diptères) et des lentes de mites (Aleyrodina, thysanoptères), et les ailes d'oiseaux qu'il contient sont particulièrement intéressants pour la connaissance du milieu vivant à l'époque où les angiospermes apparaissent.
Eurasie
France
Dans les Bassins parisien et aquitain, on trouve un ambre du Crétacé moyen (100 millions d'années).
Autriche
L'ambre, millimétrique, du Crétacé, est d'une nature proche de celle de l'ambre du Liban.
Roumanie
L'ambre roumain de la vallée de Buzau, en Valachie, sur la route orientale de l'ambre, était déjà connu des Romains qui établirent des colonies pour l'exploiter.
Sicile
Dans la région de l'Etna, l'ambre du Miocène moyen (25 millions d'années) de couleur jaune-vert à rouge, était probablement connu dès l'Antiquité, dans lequel des insectes appartenant à six ordres différents ont été déterminés.
Azerbaïdjan et Sibérie septentrionale
(Des rives de l'Ienisseï à la presqu'île de Kamtchatka). D'âge crétacé supérieur (de 80 millions à 105 millions d'années), l'ambre fut connu dès le XVIIe siècle ; il est étudié depuis 1970 ; rougeâtre, rarement jaune, 60 groupes d'insectes appartenant à 14 ordres différents y ont été reconnus.
Birmanie
L' ambre de la haute vallée de l'Irrawaddy, du Miocène (30 millions d'années), fut connu et utilisé par les Chinois au moins dès la dynastie Han (206 av. J.-C. - 220 apr. J.-C.) ; sa couleur rougeâtre à brune rappelle celle des ambres de Saint-Domingue, en République dominicaine ; il contient quelques « moustiques ». Il était exploité jusqu'à la dernière guerre par des puits primitifs pouvant atteindre 8 à 10 m de profondeur.
Chine
L'ambre de l'Éocène, provenant de Fushun (Mandchourie), de couleur jaune, peu étudié, est mal connu.
Amérique
Canada et Alaska
L'ambre y est connu depuis le XIXe siècle en une cinquantaine d'endroits. Le plus souvent du Crétacé (de 70 millions à 95 millions d'années), parfois d'âge tertiaire, plus rarement dévonien, le plus célèbre est celui du lac Cedar, au Manitoba, brun clair à soutenu, riche en fossiles (poils d'ours, crustacés, arachnides, 52 familles d'insectes groupées en 12 ordres).
New Jersey
L'ambre du Crétacé supérieur (100 millions d'années), produit par des séquoias, contient les plus anciens fossiles de fourmis connus.
Mexique
L'ambre de Chiapas, de la région de San Cristôbal, était connu et utilisé en bijouterie et en décoration funéraire par les Indiens des époques précolombiennes. D'âge oligocène-miocène (de 25 millions à 35 millions d'années), jaune clair à brun-rouge, il provient d'une légumineuse, Hymenoea courbaril ; une famille de myriapodes, 16 d'arachnides et 88 d'insectes réparties en 19 ordres y ont été déterminées. Le plus gros insecte était une larve de grillon, longue de 20 mm, et le plus petit un myrmaride (guêpe miniature) long de 1 mm.
Baltique
L'ambre de la Baltique fut la propriété exclusive des chevaliers Teutoniques après leur conquête de 1229-1237, puis devint celle du duc de Prusse lors de la constitution du duché par le margrave Albert d'Ansbach, dit de Brandebourg, en 1525, enfin celle du roi de Prusse. Les « lois de l'ambre » étaient fort draconiennes : interdiction de se promener sur les plages, mort par pendaison pour tout possesseur de moins de deux livres d'ambre brut, par le supplice de la roue pour deux livres et plus ; en 1826, la ville de Kônigsberg (Kaliningrad) employait un bourreau à temps complet pour mettre à mort les contrebandiers de l'ambre. Le droit régalien d'exploitation et de vente fut conféré à la maison Koehn von Jaski, de Dantzig (Gdansk), de 1533 à 1642, puis directement géré par le gouvernement prussien de 1642 à 1811, concédé au consortium Douglas de 1811 à 1837 ; devenue libre en 1837, l'exploitation de l'ambre se concentra à partir de 1854 dans les mains de W Stantien, de Memel (actuelle Klaïpeda), avant de devenir en 1870 le monopole de la firme Stantien et Becker, monopole racheté en 1899 par l'Etat allemand. La ville de Kônigsberg en était alors le principal centre de négoce.
Dès lors, 90 % de l'ambre récolté provint des exploitations souterraines atteignant 40 m de profondeur (notamment du puits Anna, foré en 1875 et en activité jusqu'en 1925) ; il est extrait de la terre bleue, formation argileuse renfermant environ 2 kg d'ambre par mètre cube. Des 500 t produites annuellement, 20 % seulement étaient utilisés en bijouterie, et 80 % fondus pour l'industrie chimique. À partir de 1922, l'exploitation par carrières devint à nouveau prépondérante : c'est, actuellement, la seule technique utilisée en Lituanie, où le front de taille atteint 1 200 m de longueur.
Saint-Domingue
L'ambre de Saint-Domingue (République dominicaine), signalé par Christophe Colomb lors de son deuxième voyage aux Indes orientales, se trouve dans la Cordillère septentrionale et dans la cordillère El Seibo, à l'est de l'île, dans des terrains argileux, à des altitudes variant de 300 à 1 000 m. L'importance des dénivelés, l'abondance des pluies et les difficultés d'accès dues à la végétation tropicale rendent pénible l'exploitation qui n'est qu'artisanale (au contraire de celle de la Baltique). Avant 1979, l'ambre de Saint-Domingue était acheté à l'état brut par les négociants d'Idar-Oberstein (Palatinat), principal centre du négoce de l'ambre, qui le mélangeaient à celui de la Baltique. Depuis 1979, il est interdit d'exporter de l'ambre dominicain brut, qui a ainsi trouvé son identité commerciale.
UTILISATIONS DE L'AMBRE
L'ambre fut utilisé en placages lors de la fabrication d'autels portatifs au Moyen Âge. Au XVIIIe siècle, l'une des salles du palais de Tsarskoïe Selo fut entièrement plaquée d'ambre ; cette chambre d'ambre, saisie lors de l'occupation allemande en 1942, disparue en 1945, a été entièrement restaurée d'après les documents d'époque. En 1886, le Trésor de France possédait une coupe d'ambre de 35 cm de hauteur et 17 cm de diamètre. Ouvert en 1963 à Palanga (Lituanie), un musée de l'ambre rassemble les découvertes archéologiques faites sur la côte balte, et tout ce qui intéresse l'ambre balte.
Outre des parures (bracelets, pendants d'oreilles, colliers, broches), divers objets sont sculptés en ambre (bouddhas, objets d'art populaire indien, breloques).
MORCEAUX D'AMBRE CÉLÈBRES
L'ambre insectifère, dans lequel sont inclus des fossiles d'animaux, fut recherché dès le XVIe siècle ; en 1623, le pape Urbain VIII possédait « un morceau d'ambre contenant trois abeilles ».
Les morceaux d'ambre pesant plus d'une livre sont rares ; Pline l'Ancien mentionne cependant un bloc de 13 livres, et Rodolphe II de Habsbourg aurait reçu un morceau d'ambre de 11 livres en 1576. Il a été trouvé un morceau de 6 livres en 1848, et le Jutland aurait fourni des blocs de 27 et 30 livres. Le musée d'histoire naturelle de Berlin possède un bloc de près de 20 livres (9,7 kg). Le British Museum expose, dans sa section « histoire naturelle », un bloc d'ambre birman pesant 33 livres 10 onces (15,250 kg). Un bloc de 34 livres fut découvert en Australie. Le plus gros morceau d'ambre de couleur brun soutenu, découvert en mars 1979 en République dominicaine, pesait 18 livres.
GEMME D'ASPECT SIMILAIRE : LE COPAL
CopalLe seul produit naturel similaire à l'ambre est le copal, du nahuatl copalli (langue précolombienne), encens sécrété par divers arbres à gomme : Agathis australis ou arbre à gomme arabique, d'Afrique et de Nouvelle-Zélande, Tetradinis articulata ou sandarac, d'Australie, Hymenoea courbaril ou algarroba, d'Amérique du Sud. Ces résines naturelles peuvent emprisonner, lors de leur formation, divers animaux et parties de végétaux. Toutefois, le processus conduisant à leur transformation en ambre n'est pas arrivé à son terme faute d'une durée suffisante (1 million d'années au moins). Aussi sont-elles facilement solubles dans des solvants organiques tel l'éther sulfurique ; leur teinte est souvent plus jaune et plus crue que celle de l'ambre, leur dureté plus faible, leur température de fusion plus basse et elles prennent un moins bon poli.
Le copal subactuel (Quaternaire) se trouve en Amérique du Sud (Brésil, Colombie), en Nouvelle-Zélande (résine de kauri), en Afrique centrale (de la Sierra Leone au Zanzibar) et à Madagascar. Des dépôts de copal sont également exploités à Cotui, entre les deux zones de gisements d'ambre de Saint-Domingue.
Il est possible que le copal ait été autrefois utilisé en guise d'ambre, notamment pour être brûlé (en Égypte, par exemple) ; déjà sous Salomon, il a été, dit-on, frauduleusement proposé pour de l'ambre. Le copal de Cotui est souvent présenté enrobé d'un composé plastifié qui le rend plus stable et moins égrisable.
IMITATIONS DE L'AMBRE
En dehors du verre de couleur jaune paille, les imitations d'ambre sont principalement des plastiques (résines artificielles). À l'exception des polystyrènes, peu denses (1,05) et très facilement solubles dans les solvants organiques, toutes ces résines artificielles sont nettement plus denses que l'ambre (1,2 à 1,4 le plus souvent) ; la Bakélite rouge a été particulièrement utilisée en Extrême-Orient pour imiter l'ambre birman.
Lors de leur fabrication, diverses inclusions peuvent être introduites dans les plastiques pour les rendre plus convaincants : bulles, insectes morts (qui ne se sont pas débattus pour s'échapper), voire de petits morceaux d'ambre ou de copal (Bernite). De telles fabrications ont aussi été réalisées à partir d'ambre et de copal. Dès le XVIIIe siècle, des insectes furent introduits dans des cavités creusées dans deux demi-morceaux d'ambre ressoudés ensuite. Le copal fondu et alors rendu artificiellement insectifère est actuellement un substitut particulièrement convaincant de l'ambre fossilifère.
Imitation ambre
Elastique
Boules : 12 mm
Unisexe
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