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HBACHOU
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L’ambre est une résine fossile sécrétée il y a des millions d'années par des conifères ou des plantes à fleurs. Il est utilisé depuis la préhistoire dans la bijouterie et pour des vertus médicinales alléguées mais jamais prouvées. L'ambre contient dans certains cas des inclusions d'organismes (animaux ou végétaux piégés dans la résine puis fossilisés) ; les gisements d'ambre fossilifère constituent une source d'information précieuse en paléontologie sur les espèces, le climat et les paléoenvironnements qui existaient au moment de la formation de cet ambre.
Bien que non minéralisé, il est parfois utilisé comme une gemme et présenté comme tel (il existe plusieurs « gemmes » organiques : les perles, la nacre, le jais, l'ivoire, le corail (rouge ou noir), la mellite, le copal, etc.). Pour les scientifiques l'ambre est un « minéraloïde » : il ressemble à un minéral, mais n’en est pas un ; c'est une roche organique.
Son nom provient de l'arabe anbar (ʿanbar, عنبر, ambre gris de ʿanābir, عنابر, cachalot), qui désignait primitivement l'ambre gris, concrétion intestinale du cachalot utilisée en parfumerie. La confusion de la résine et de la déjection marine est liée soit au fait que la résine fossile est rejetée par les vagues sur le littoral, sur les mêmes lieux où l'ambre gris est récolté ; soit au fait que les deux substances, végétale et animale, servaient à la fabrication de parfums.
Son appellation grecque ἤλεκτρον / ḗlektron serait à l'origine du terme « électricité », à la suite de la découverte par Thalès des propriétés électrostatiques de l'ambre (la triboélectricité).
Le mot ambre est utilisé pour désigner des variétés diverses de résines fossiles (dont le nombre est évalué, pour l'Europe seulement, à une cinquantaine). Le mot ne désigne pas cependant toutes les résines fossiles ; le copal par exemple est une résine fossile, mais n'est pas de l'ambre ; datant de quelques centaines de milliers d'années à 3-4 millions d'années seulement, le copal est une résine fossile plus jeune que l'ambre, et diffère de lui par sa solubilité dans l'alcool et l'éther.
Fragments d'ambre découverts dans un site préhistorique en Espagne, grotte d'Altamira (Solutréen), muséum de Toulouse.
Depuis la préhistoire, l'ambre est utilisé comme bijou sous forme de perles, de pendentifs, d'anneaux etc. Les archéologues découvrent des objets sculptés en ambre dans des sites qui remontent parfois au Paléolithique, notamment dans des nécropoles. Souvent l'ambre ne provient pas de gisements locaux mais a été importé ; il renseigne alors sur les échanges entre des populations éloignées géographiquement les unes des autres ; les routes de l'ambre descendent pour la plupart de la mer Baltique, où se trouvent les plus grands gisements d'ambre connus, pour rayonner dans d'autres régions. Les motifs sculptés et le style d'artisanat sont également des sujets d'étude et permettent d'identifier des ateliers anciens. Ont été découverts plus particulièrement des fragments d’ambre brut ou de pièces transformées dès l'Aurignacien ancien dans la grotte d'Isturitz, des restes de parure au Solutréen dans la grotte d’Altamira en Espagne ou des perles d'ambre dans les grottes d’Enlène et du Mas d’Azil au Magdalénien.
Des objets en ambre de la Baltique ont aussi été découverts dans la chambre funéraire du pharaon Toutankhamon, qui date de - 1350 ; les Égyptiens de l'Antiquité et les Mycéniens importaient cette résine en empruntant la route de l'ambre. Les Celtes ont également utilisé l'ambre sous forme de perles. Des pièces d'art celtique en ambre nous ont été léguées par les Anglo-Saxons.
Les Grecs anciens, comme les Chinois par ailleurs, ont découvert qu’en frottant l’ambre jaune (qu'ils appelaient élektrona), celui-ci attirait d’autres objets et produisait parfois des étincelles ; c'est l'origine de notre mot « électricité » (sous cette forme elle est dite « statique »).
Dans la Rome antique l'ambre a été associé à la jeunesse éternelle, car il semblait préserver des végétaux et des animaux, aussi les femmes en gardaient des morceaux en main, à la cour.
Pline l'Ancien identifie l’ambre comme le résultat d’une résine végétale s’écoulant de peupliers ou d’aulnes. Selon le poète Ovide, l'ambre ou la résine provient des larmes des arbres : lorsque les Héliades, filles d'Hélios furent métamorphosées en aulnes et en peupliers, elles continuèrent de pleurer la mort de leur frère, Phaéton. Leur mère tenta de les sauver et commença à arracher les écorces qui recouvraient leurs corps, alors elles la supplièrent : « Pitié ma mère, je t’en supplie ! C’est notre corps qui, avec l’arbre est déchiré. Et maintenant adieu ! L’écorce vient étouffer leurs dernières paroles. Il en coule des pleurs, et goutte à goutte se solidifie l’ambre, né des rameaux nouveaux. Le fleuve transparent le recueille et l’emporte aux femmes latines qui s’en pareront ».
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